dimanche 30 septembre 2007

Rien d'important

J’ai serré la main du diable... D’abord, sur le site web du cinéma, c’était écrit «v.o.f». J’avais expliqué à P, qui est anglophone. que ça voulait dire «version originale française». Alors je me demande pourquoi les lèvres de Roy Dupuis bougeaient en anglais. Un mystère de la vie...

Je m’attendais à un film triste. Je n’aime pas voir des films tristes au cinéma. J’ai la larme pudique. Avec la famille seulement... et encore... c’est pas arrivé souvent... Avec des amis... jamais!... sauf si ce sont de futurs psy potentiels... Mais je n’ai pas pleuré.

Le film se termine, les lumières s'allument, le générique défile... et le silence... T (un gars) ne bouge pas. D’ailleurs, je crois qu’il est encore assis là-bas, cloué sur place. M veut sortir de la salle. Elle voudrait que l’on aille jaser, ailleurs. Par contre, L préfère se taire. Elle ne veut pas en parler, sinon elle va se crinquer et ça va l’empêcher de dormir. Moi, je ne sais pas. Je crois que j’aurais besoin d’en parler, mais je manque de vocabulaire. Il n’y a que les mots «osti», «criss», «tabarnak» qui veulent sortir et empêchent toute expression moindrement intelligente. Nous sortons de la salle, laissant T derrière nous, plongé dans son mutisme.

Comme l’a si bien expliqué L, si je n’ai pas pleuré, c’est parce que la colère est une émotion plus forte. Lorsque la colère s’exprime, elle étouffe la tristesse.
Si je n’ai pas pleuré, c’est parce qu’il y a longtemps que j’ai pris conscience de la cruauté humaine.
Si je n’ai pas pleuré, c’est parce que je ne veux pas porter le fardeau du monde sur mes épaules.
Peut-être que T a pris ce poids et qu’il était incapable de se lever.

Finalement, j’ai pris le bus pour rentrer chez moi. Le ipod aux oreilles, même la musique ne parvenait pas à bloquer mes pensées. Alors j’ai réalisé que je n’avais pas envie d’en parler, mais je ne voulais pas me retrouver seule avec mon malaise.

Rwanda, 1994, 100 jours, 1 million de morts.

Le Lieutenant général Roméo Dallaire commandait la mission des Casques bleus de l’ONU au Rwanda.

Maintenant, je ne crois plus vraiment aux missions de paix des Casques bleus. Ils sont peut-être utiles lors des négociations. Par contre, ils deviennent impuissants dès que les groupes opposés entrent en guerre. Alors les Casques bleus n’ont pas le droit d’intervenir. Ils deviennent de simples «fonctionnaires», témoins des massacres. Maintenant, je me demande si la mission de guerre en Afghanistan, c'est peut-être mieux ainsi.

Maintenant, je ne crois plus en l’ONU. Des bureaucrates, des autruches, qui travaillent de 9 à 5. La France, la Belgique, les USA... ils ont retiré leurs troupes lorsque les conflits armés (des machettes, bordel!) ont commencé. Ils avaient perdu des soldats. Si Roméo Dallaire est resté au Rwanda, c’est parce qu’il a refusé de quitter. Il a désobéi aux ordres! Alors, on lui a «permis» de rester mais avec des effectifs réduits. Avec moins d’hommes (450), sans ravitaillement, ils ont réussi à sauver 32 000 personnes.

Maintenant, je comprends que l’Afrique, ce n’est pas important. Aujourd’hui, l’histoire se répète au Darfour. Aucun pays n’intervient. La preuve que ce n’est pas important. De toute façon, ce sont des racistes. Ils s’entretuent. Si je pousse la logique à outrance, ceux qui vont survivre seront les plus dangereux, les plus «tueurs». Demandez au Doc Mailloux de vous expliquer les lois de la génétique. Darwin l’a dit, les plus forts survivent.

Si on compare le nombre de morts qu’il y a chaque jour en Afrique, le 11 septembre 2001 n’est rien. Le 11 septembre devient un incident. La preuve que l’Afrique, ce n’est pas important. Le Rwanda, un petit pays d’Afrique qui n’intéressait personne. Le Darfour, un petit pays d’Afrique qui n’intéresse personne.

Je me souviens du 11 septembre 2001. Pas parce que deux gratte-ciel se sont effondrés à New York. Parce que j’ai cru quelques instants que la 3ème Guerre mondiale commençait. Alors j’ai imaginé des avions qui survolaient le ciel, des bombes qui explosaient...

Si j’étais Ben Laden, je serais en Afrique et je monterais une armée. Ils sont déjà entraînés. Ils font des «miracles» avec des machettes. Imaginez! Si j’étais Ben Laden, je donnerais aux leaders africains un peu d’argent, un lopin de terre avec une maison. Je leur promettrais la sécurité. La sécurité serait imminente... à la condition de la gagner. Personnellement, je crois que la sécurité vient avec la paix. Par contre, les Américains pensent autrement, Ben Laden pense autrement... Mes sources de revenu ne proviennent pas de la guerre... Si j’étais Ben Laden, j’attiserais la colère des Africains envers ces occidentaux qui exploitent leurs ressources, pillent leurs territoires, qui les laissent mourir de faim, du sida... Si j’étais Ben Laden, je m’associerais à l’Iran, la Corée du Nord... Et un jour... ce ne sont pas que des tours qui tomberaient...

Puisque tout ça n’est pas important, je vais arrêter de m’inquiéter...

samedi 29 septembre 2007

Aujourd'hui

Aujourd’hui (qui est maintenant hier), j’étais en retard pour ma rencontre d’équipe en statistique. J’avais passé la nuit à me promener entre mon lit et la salle de bain comme un zombie. Je vous épargne les détails. Nous devions nous retrouver à la cafétéria de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’université de Sherbrooke. Je dois préciser le lieu parce que je déteste cet endroit. J’ai l’impression d’être assise à une table à pique-nique pour enfants d’âge préscolaire. Je me sens coincée et ça me donne des envies de devenir anorexique.

À mon arrivée, je me suis confondue en excuse. Puis, j’ai annoncé que j’avais perdu ma clé USB. Je l’avais cherché partout, dans mes sacs à dos, dans mon sac d’ordi., dans mes poches de manteaux, encore dans mes sacs à dos, encore dans mes manteaux... La dernière fois que je l’avais utilisée, c’était il y a 2 ou 3 semaines, mais je ne me rappelais pas c’était où. J’ai ajouté que je n’avais pas très envie d’en racheter une autre car, me connaissant, je la retrouverais aussitôt.

Finalement, après le dîner, je suis allée en acheter une nouvelle. En même temps, P, M et moi sommes allées dévaliser le dépanneur. Nous avions besoin de munitions sucrées afin de passer à travers le cours de statistiques. Devinez quoi? Pendant le cours, j’ai retrouvé ma clé USB... dans mon étui à crayons. (Je le savais! Je l’avais dit! Je me connais bien!)

Le prof de statistique est un extra-terrestre. Il vient d’un monde parallèle. Il parle un autre langage que je ne comprends pas. Une chance qu’il soit... intense...

Après le cours, nous avons continué notre travail de statistique jusqu’à l’écoeurement. Nous avions faim. Nous avions soif. Nous avions mal à la tête. Nous étions courbaturées. Notre niveau d’agressivité montait. Nous sommes donc allées bouffer au resto. Ensuite, nous sommes allées voir un film : «J’ai serré la main du diable».

Si je suis capable, je vous en parlerai.

Pub : Résurrection

Finalement, le site de Vulva original est réapparu. Enjoy it... if you can.

jeudi 27 septembre 2007

Disparition publicitaire subite




Le site de la pub semble avoir été fermé ou bien il a changé
d'adresse.








Dommage pour ceux et celles qui n'auront pas vu la vidéo promotionnelle.









Mais vous êtes chanceux, car je deviens une chercheuse professionnelle et j'ai «Googuelé» pour trouver des images.








Maintenant, vous ne pourrez pas dire que je n'ai jamais rien fait pour vous!








Il s'agissait d'un site allemand ayant une traduction anglophone. Le produit était un parfum à base de fluide vaginale appelé Vulva original.




Leur description du produit : «Vulva original is not a perfume. It is a beguiling vaginal scent which is purely a substance for your own smelling pleasure»





mercredi 26 septembre 2007

Pub & Émancipation

Je n’ai pas de mot. Je ne suis pas en colère... choquée? Non, je ne crois pas être sous le choc. Abasourdie? Hébétée? Ahurie? Étonnée? Stupéfaite? Sidérée? (Avouez que je sais me servir du dictionnaire des synonymes!). Bon, peu importe comment je me sens (C’est peut-être juste un manque de vocabulaire). Le plus important est que je n’arrive pas à comprendre. Je ne comprends pas... Il y a vraiment des clients pour ça?

Attention, personnes scrupuleuses s'abstenir! Il s'agit d'une pub pour une sorte de parfum à base de fluide vaginal.

...

Je me demande ce qui me fâche le plus ; l’existence de ce produit ou l’injustice envers les femmes? Des femmes nues autour d’un mec avec un col roulé. C’est que le mec, il est pudique. J’exige justice. Je veux en voir plus. Je veux pouvoir le juger comme je juge la femme. Je veux voir des épaules de mec, des pec, des 6-packs, des cuisses d’enfer. Je veux voir des hommes nus autour d'une femme en col roulé. Je veux voir des hommes presque nus se trémousser devant une rappeuse très habillée et un peu blasée. Je veux regarder un pénis comme on regarde un sein. J’aimerais pouvoir dire : celui-là, il est esthétique. Je veux ma crème à base de sperme. (eeeuhhhhhh!!)

Parce qu’il paraît que l’on n’exploite plus le corps de la femme. On donne à la femme ce qu’elle veut. La femme veut voir la femme. La femme veut montrer son corps ; elle est d’accord. La preuve est dans la télé-réalité. Elles auditionnent pour s’exposer. La femme est bien traitée dans l’industrie du porno. On ne la force pas à faire des choses qu’elle refuse de faire. Ça s’appelle l’émancipation.

Alors, je revendique l’émancipation de l’homme. Je demande aux mecs : Osez! Osez! Osez vous montrer! Sortez de votre cachette. Exhibez-vous. Je veux admirer les plus beaux spécimens. Moi aussi, je veux fantasmer.

Après, je me poserai des questions sur l’hyper sexualisation des petits garçons, sur l’exploitation sexuelle masculine, sur notre société de consommation, sur l’importance de l’image et de la beauté...

Mais avant, laissez-moi regarder, laissez-moi fantasmer, laissez- moi jouir... ensuite je me laverai les mains, ensuite je ferai une sieste... après on verra si je pense à tout ça... peut-être... Je penserai aux autres, à celles qui exploitent VRAIMENT l’homme. Peut-être que je voudrai leur arracher les cheveux, leur crever les yeux, les torturer, les pendre, les exclure, les stigmatiser, les exterminer... Sauf que moi, je n’aurai rien fait... enfin... presque rien... rien de bien grave... ce sera sûrement inconscient... c’est la vie maintenant... je n’y peux rien... Ils sont partout les mecs. Même si je ne voulais pas les voir ; ils sont là. Ils veulent se montrer. Ils sont d’accord. Ils aiment ça. Ils sont émancipés...

Butineuse! Moi?

Cette session-ci, j’ai un cours de psychométrie. Nous apprenons à créer des tests en psychologie, essentiellement pour mesurer des attributs psychologiques et des comportements. Donc, je pourrais argumenter sur la qualité de ce genre de tests en critiquant, entre autres, leur validité. Ces tests ne sont pas valides car ils ne mesurent pas nécessairement ce qu’ils doivent mesurer. Par exemple, lorsque l’on demande si vous vous brossez les dents plus de deux fois par jour, il s’agit d’un item pouvant peut-être mesurer votre degré d’hygiène buccale. Cependant, je ne crois pas qu’il y ait de lien entre le niveau d’hygiène buccale et le type de personnalité. Alors trouvez-moi un article scientifique pour me prouver le contraire.

Sauf que j’ai le sens de l’humour et j’ai besoin de me divertir. Alors voici mon résultat qui, je crois, s’appliquait lorsque j’avais 18 à 24 ans mais qui ne me correspond plus du tout aujourd’hui. Butineuse! Moi? Tellement pas!

mardi 25 septembre 2007

Parodisiaque!

Il y a l’émission «Le Coeur a ses raisons», une parodie des soaps américains.

Il y a les truculentes répliques des non moins pittoresques personnages.

- Criquette : Malgré mon statut social, je vais répondre au téléphone.

- Britany : Je vais vous faire une démonstration de mes dons divinatoires. Choisissez un chiffre de 1 à 100
- Brad : 22
- Britany : C’est exact!

Puis, il y a le bêtisier.


samedi 22 septembre 2007

Émergence

Hier, mon frère m’a invitée à un concert rock de groupes émergents (Creature et We are Wolves). J’ai rencontré certains de ses amis qui sont très cools. D’ailleurs, j’en ai appris des choses sur lui! Mon frère, qui avait des boutons de chemises vraiment hots (Je devais le dire), s’est déjà fait photographier les fesses par le monteur des «Têtes à claques» (Je devais absolument le dire). J’ignorais également qu’il avait déjà joué de la batterie dans un «band de cabanon» (Je devais le dire aussi). D'ailleurs, je crois que, lui aussi (mon frère), il est émergent.

Un groupe émergent est un groupe qui n'est pas encore professionnel. La preuve est qu'un groupe émergent ne commence jamais à l'heure. On annonce le concert pour 20h, mais ça commence à 22h30. Je suis devenue trop vieille pour veiller si tard quand je travaille le lendemain. Donc, je dois, par défaut, boycotter les groupes émergents.

Un groupe émergent n'a pas nécessairement de technicien de son. Il est donc obligé de «collaborer» avec le ticoune employé par le bar qui les embauche et ce, même si le ticoune est complètement saoul. Aux risques et périls de vos oreilles!

La seule phrase que j’ai distinguée du groupe We are Wolves : «Si c’est de la magie, c’est sûrement des magiciens»(sic). Ils sont bons et ils ont de bonnes «tunes» Je n’irai pas plus loin dans la critique, car je ne connais pas vraiment ce type de musique.
J’ai aussi découvert le groupe montréalais Creature que j’ai beaucoup aimé. Ils sont bons, ils sont dynamiques et ils sont sympathiques. Le groupe est formé d'un Il (chanteur et guitariste) et de deux Elles. L'une est bassiste et choriste, l'autre est claviériste et chanteuse. Cette dernière s'appelle Cow Bella parce qu'elle joue de la cloche à vache (Cow Bell). Tiens, ils ont le sens de l'humour aussi!

Note : Ne pas portez de haut noir dans un bar.


vendredi 21 septembre 2007

Cours de statistiques

Première partie du cours : La Théorie


Prof : blablabla... test T... blablabla... postulats... blablabla...

P : Est-ce que tu comprends quelque chose?
Moi : Au début oui, mais plus maintenant.

Prof : Comprenez-vous?
La classe : ........


Moi : Ça y est! Je suis perdue! De quoi, il parle?
P : Je ne sais pas.

Prof : blablabla... test F... blablabla... postulats

Moi : Il va trop vite! Je n’arrive pas à suivre. Je ne peux pas prendre des notes en même temps.
P : Moi non plus!

Prof : Comprenez-vous?
La classe : ........

M : Pouvez-vous me tuer svp. Je veux mourir!
Moi mimant un gun et tirant.

M me remet un dessin où elle se représente en train de se tirer.
Moi qui ajoute un cercueil : Maintenant, on exprime nos émotions symboliquement.

Deuxième partie du cours : La Pratique aux ordinateurs

M : Vois-tu quelque chose au tableau?
Moi : Non, absolument rien.

Prof : test T...blablabla.... comparer les moyennes.... blablabla... variables dépendantes... blablabla... échelle d’agressivité...

Moi : Agressivité... la mienne augmente c’est certain là!
M faisant semblant de tirer sa bouteille d’eau à la tête du prof: La mienne aussi!

Moi : Tiens, voilà mon blogue.
M : Je viens de t’ajouter sur Facebook.
Moi : Cool! As-tu vu comme je suis un vampire sexy?

Moi : Hey! Vous pourriez écrire aussi sur mon blogue... ben si ça vous tente là.
P : Ah oui! J’aimerais ça.

L : Je ne comprends pas le test de Levene pour le test T?
Moi : Moi non plus, mais on l'a vu en Statistique 1.
L : Non, je ne crois pas. Je me souviens pas de ça avec le test T.
Moi sortant mes notes de Stat. 1 : Oui, regarde, c’est le cours 6.
L : Sur les notes, c’est écrit qu’avec le test de Levene, l’hypothèse nulle vérifie l’homogénéité de la variance. Le prof vient de dire qu’elle vérifie l’hétérogénéité de la variance.
Moi : Je ne comprends rien quand le prof parle. Je ne peux pas t’aider.

Prof : Les statistiques sont un langage avec lequel vous pouvez dire n’importe quoi.

P : SPSS, un langage que je ne veux pas comprendre.
Moi : Les Stat., un langage que je ne veux pas comprendre.

Moi : Qui fera de la recherche ici? Pas moi.

Négatif ou Positif?

Nous avons tous un dialogue interne. Vous savez cette petite voix intérieure qui ne se gêne pas pour vous dire comment vous devez vous sentir dans toutes les situations. Parfois, elle vous encourage :«Woooow!! Ce soir la grande, t’es hot! T’es la reine! Ils vont tous tourner autour de toi». D’autres fois, elle vous juge sans pitié : «Tu savais pas ça? T’es ben conne!» Quand ce discours interne est négatif, il peut empoisonner votre existence et diminuer votre qualité de vie.

Voici quelques exemples de pensées négatives :

Externaliser /Internaliser : Est-ce que votre dialogue interne semble mettre la responsabilité de votre situation à un contrôle externe? Par exemple : «Si je ne peux pas perdre du poids, c’est à cause de mon bagage génétique.» Par contre, si vous vous dites : «Je ne perds pas de poids car je manque de discipline», votre petite voix vous dit que c’est entièrement de votre faute. La responsabilité de votre embonpoint est ainsi rejetée sur votre contrôle interne. Vous vous dites peut-être : «Avoir un surplus poids semble être mon destin». Vous attribuez alors votre situation au hasard ou à la chance. Ces trois exemples de dialogues représentent des discours négatifs nuisibles à vos efforts de changement.

En effet, la réalité est différente. Vous devez d’abord identifier ce qui est sous votre contrôle et ce qui ne l’est pas afin d’établir des objectifs réalistes. Ainsi, à moins d’un avis médical contraire, votre bagage génétique favorise votre embonpoint, mais il n’en est pas la cause. Vous avez donc un espoir de pouvoir changer. Cet espoir réside en votre capacité à transformer votre style de vie et vos habitudes alimentaires. Vous devez installer un discours positif pour vous motiver et persévérer : «Je suis capable de perdre du poids. Je peux faire les choix qui conviennent. J’ai le contrôle.».

Étiqueter : L’étiquetage consiste à vous caractériser selon les perceptions que vous avez de vous-mêmes. Parfois, ces étiquettes proviennent de votre entourage. Par exemple, en Amérique du Nord, on caractérise les gens qui font de l’embonpoint comme étant des «paresseux». Peut-être avez-vous fini par le croire? D’autres fois, vous vous attribuez vous-mêmes des étiquettes. Par exemple : vous avez essayé différentes diètes et chaque fois, vous avez fini par reprendre le poids perdu. Chaque fois, vous avez vécu cela comme un échec, vous vous sentez peut-être comme une «perdante».

La réalité est que les diètes ne fonctionnent pas. On vous fait croire que vous pouvez perdre du poids rapidement et facilement, c’est irréaliste. Une diète est un privation. Dès que vous cessez de vous priver, vous reprenez le poids perdu. Donc, ce n’est pas de votre faute. Donc, ce n’est pas un échec. La réalité est que vous travaillez, vous étudiez, vous élevez une famille, vous avez des loisirs, vous assumez vos responsabilités. Donc, vous n’êtes certainement pas paresseuse. Souvent, vous vous servez de ces étiquettes pour vous définir alors qu’ils sont faux. Il vous faut alors les invalider. Définissez-vous comme une gagnante, une travaillante, une femme intelligente. Analysez bien ce que vous êtes réellement. Toute la journée, vous prenez des décisions et vous les assumez. Que ce soit au travail, pour les enfants, pour votre couple, pour votre avenir. Ce n’est pas parce que l’on se trompe ou que l’on fait des erreurs parfois que l’on EST stupide. Vous avez peut-être FAIT quelque chose de stupide, mais vous ne l’ÊTES pas. Alors décrivez-vous en faisant ressortir le côté positif de vous-mêmes.

Frustration : La plupart du temps, lorsque l’on veut perdre du poids, on se met à penser à ce qui nous frustre et nous rend inconfortables. Argh!! Je vais devoir aller au gym!!! Je déteste ça! Je ne pourrai plus manger de crème glacée!! Peut-être vous sentez vous incapables de faire face au changement ou de surmonter certains inconforts? Ce genre de discours interne est pessimiste. D’une certaine façon, il vous protège contre ces frustrations et ces inconforts possibles puisqu’il vous fait abandonner avant même d’avoir commencé.

La réalité est que, en plus d’être fier d’avoir surmonté toutes les frustrations et tous les inconforts envisagés, vous aurez la fierté d’avoir atteint vos objectifs. Vous devez alors vous dire : «Aussi longtemps que je persévèrerai, je me dirigerai vers le poids que je me suis fixé».

Bonne aventure : Souvent, votre dialogue interne fait des prédictions sur vos chances de réussite : «Ça ne va pas marcher», «Tu vas encore échouer», «Tu n’y arriveras jamais». Malheureusement, quand on entre dans ce cycle de pensées négatives, elles tendent à devenir des prophéties qui s’auto-réalisent. Ce type de discours mine votre énergie et sabote vos efforts de changement. Plutôt que de vous donner à 100%, vous avez un pied sur le frein et cela diminue vos chances de succès. Si vous échouez, votre petite voix vous dit «Je te l’avais dit!». Ensuite, vous avez l’impression de ne jamais rien faire de bon.

La réalité est que vous êtes capable de faire ce qu’il faut pour réussir. Ainsi, vous devez vous dire «Peu importe ce qui arrivera, je ferai tout ce qu’il faut pour atteindre mon but».

Tout ou rien : La pensée du tout ou rien est particulièrement dommageable car elle peut provoquer des comportements non désirés. Le problème est que toutes les situations, les circonstances de votre vie sont soit bonnes, soit mauvaises, Tous vos résultats obtenus sont bons ou mauvais. Tout est noir ou blanc, il n’y a pas de nuances de gris dans votre perspective des choses. Par exemple, malgré votre entraînement et vos nouvelles habitudes alimentaires, vous prenez quelques livres. Alors vous vous dites : «Tous mes efforts ne servent à rien». Un autre exemple : Vous allez dans un buffet à volonté et le menu ne correspond pas à celui de vos nouvelles habitudes alimentaires. Vous vous dites : «Je viens de saboter mes efforts. Tant qu’à tricher, trichons!» Et vous mangez 2 ou 3 assiettes. Votre réaction devient exagérée.

La réalité est que vous avez probablement pris du poids parce que votre masse musculaire augmente. En vous observant mieux, vous aurez sûrement affiné votre silhouette. La réalité est que «tricher un peu» est moins pire que «tricher beaucoup».

La pensée catastrophique : Lorsque vous évaluez la situation, exagérez-vous l’importance ou la signification des détails? «J’ai pris deux livres, c’est trop horrible!!!» Si je grossis, plus personne ne voudra de moi!» Chaque fois que vous dérogez ou faites une erreur, c’est un désastre. Tous les commentaires qui vous sont faits sont dévastateurs. Si vous faites un mélodrame ou envisagez le pire pour chaque événement de votre vie, vous avez un discours interne négatif. Plutôt que de considérer les choses rationnellement, vous réagissez de façon illogique. Plutôt que d’adopter un comportement adéquat, vous perdez le contrôle.

La réalité est que vous avez peut-être pris deux livres cette semaine, mais depuis que vous avez débuté votre programme d’exercices, vous en avez perdu 20. Vous pourriez aussi analyser pourquoi vous avez pris ces 2 livres afin d’ajuster votre programme si c’est nécessaire.

Bulle de rêve : Si vous espérez avoir un corps parfait, si vous désirez ressembler à un top modèle ou une star hollywoodienne, si vous croyez que vous pouvez perdre 20 livres en deux semaines, vous êtes dans une bulle. Même si vous croyez en vous, ce genre de dialogue est négatif car il est déraisonnable et irréaliste. Rêver l’impossible vous dirige vers la déception et l’échec assurés.

Vous devez vous fixer des objectifs réalistes en tenant compte de vos moyens, de vos capacités, de votre réalité. Vous devriez changer votre discours pour «Je poursuis mon programme, un jour à la fois. Peu importe le poids que je perds, ce sera positif».

Raisonnement misérabiliste : Parfois, vos sensations peuvent être toxiques pour votre dialogue interne. Par exemple, vous vous sentez laide et votre petite voix traduit cette sensation par «Je dois être laide». Vous vous basez sur une sensation, plutôt que sur des faits. Cette sensation devient alors une vérité en laquelle vous croyez. Non seulement vous y croyez, mais vous ne sélectionnez que les informations qui viennent confirmer cette croyance et éliminez celles qui la contredisent.

La réalité est que, depuis que vous avez débuté votre entraînement, vous paraissez mieux que jamais!

Autodépréciation : Lorsque, à l’intérieur de votre dialogue interne, vous vous dépréciez, votre petite voix crie tellement fort qu’elle enterre toutes informations véridiques et pertinentes qui prouvent le contraire. Par exemple, si vous vous sentez dépressive, à propos de votre poids, votre petite voix vous dit : «T’es pas capable de perdre du poids. T’es nulle. T’es bonne à rien. T’es juste grosse.» Vous vous condamnez vous-même. Vous devenez obsédée à propos de ce que vous n’avez pas fait et de ce que vous auriez pu faire de mieux. Parfois, ces mots assassins proviennent de votre entourage, de vos parents, de vos collègues, de vos amis : «Tu n’as pas ce qu’il faut pour être attirante», «Tu ne pourras jamais être mince». Ces mots s’infiltrent dans votre cerveau comme du poison et perturbent la vision que vous avez de vous-mêmes. Ce dialogue destructeur devient une réalité pour vous. C’est déjà malheureux que des gens tentent de vous décourager, n’en rajoutez pas. N’acceptez pas ce genre de remarques.

La réalité est que vous avez pris des décisions pour effectuer des changements dans votre vie. Vous commencez un entraînement physique. Vous prenez de meilleures habitudes alimentaires. Les résultats vont suivre. Vous avez le pouvoir de changer. Reconnaissez toutes les choses que vous avez déjà accomplies dans votre vie et vous aurez la preuve que vous êtes capables d’atteindre vos objectifs.

Pauvre de moi : Avec ce genre de dialogue interne, vous vous sentez désolé pour vous-même. La petite voix vous dit : «Ce n’est pas juste, tout le monde peut se gaver de cochonneries toute la journée sauf moi», «Je devrai me priver de l’un de mes plaisirs de la vie ; manger», «Je vais toujours avoir faim», «Je ne pourrai plus aller au restaurant», «Je vais devoir m’entraîner fort». Ce genre de discours vous conduit à adopter des comportements néfastes afin de compenser votre sentiment de privation, en vous gavant par exemple.

La réalité est que vous pouvez faire toutes les activités que vous faisiez avant. La seule différence est que vous devrez vous concentrer sur l’ambiance, sur la camaraderie, les activités elles-mêmes, la nouvelle énergie que vous ressentez, le fait que vous soyez plus détendu, plutôt que sur la nourriture. Vous n’allez pas au restaurant pour manger, mais pour être avec vos amis. Ne pensez pas à ce que vous croyez perdre, mais concentrez-vous sur ce que vous aller gagner. Vous allez vous sentir mieux dans votre corps. Vous serez en meilleure santé. Vous vous sentirez plus attirante.

Tout le monde se critique. Toute le monde vit des doutes. Tout le monde vit de l’anxiété. Cependant, lorsque ce genre de messages s’infiltre dans vos pensées, il est plus difficile de relever des défis. Si vous acceptez passivement ce genre de messages, vous augmentez vos chances de perdre le contrôle et vous risquez davantage de ne pas atteindre vos objectifs.

Pour valider votre dialogue interne, vous devez d’abord, vous demander si ces pensées sont vraies. Sont-elles confirmées par des faits? Y a-t-il des éléments qui viennent prouver le contraire? Par exemple, si vous croyez être paresseuse, est-ce parce que vos parents vous le disaient tout le temps? Vous travaillez, vous étudiez, vous vous occupez des enfants, vous faites du bénévolat? Si c’est vrai, assumez-le. Si c’est faux, sortez-vous ces mauvaises pensées de la tête!
Ensuite, demandez-vous si votre discours interne sert vos intérêts pour le mieux. Est-ce que ce sont des raisons justifiées ou des excuses pour négliger vos efforts? Êtes-vous heureux, calme, en paix, avez-vous un sentiment d’accomplissement? Si oui, tout va pour le mieux. Sinon, prenez vos responsabilités et agissez pour résoudre la situation.
Demandez-vous aussi, si votre dialogue interne vous aide à atteindre vos buts. Si vous voulez paraître mieux, vous sentir mieux, être mieux, ce n’est pas en vous disant : «C’est trop difficile!» et «Ça ne marchera jamais» que vous y arriverez. Transformez votre dialogue interne négatif en pensées positives.

La clé pour réussir ces changements de vie consiste à établir des objectifs RÉALISTES. On commence lentement (mais sûrement) afin de ne pas se décourager trop vite. On doit également créer un environnement favorable à l’atteinte de son but.


Source : McGraw, P. (2003). The Ultimate Weight Solution ; The 7 keys to weight loss freedom. New York : The Free Press.

mardi 18 septembre 2007

Limite : 12

En psychologie, il existe un concept appelé «désirabilité sociale». Si vous voulez que je vous explique ce que c’est, dîtes-le moi dans les «confidences» car ce ne sera pas de ce type de désirabilité que je vais traiter aujourd’hui.


Avant vous portiez des pantalons de taille «10» ou «32». Aujourd’hui, je ne sais pas qu’elle serait la taille équivalente car j’ignore à quoi correspondent les tailles «00» et «0». Anyway, quand vous portiez du 10, il y avait des hommes dans votre vie, un chum, un amant, des prétendants, des amis qui auraient voulu être plus. À cette époque, pas si lointaine quand même, vous vous sentiez désirable.

Aujourd’hui, vous portez du 12 et vous n’avez pas de chum, pas d’amants, aucun prétendant et vos amis qui auraient voulu être plus sont casés. Même si, logiquement et raisonnablement, il n’y a pas de lien de cause à effet entre votre tour de taille et votre statut de célibataire, votre cerveau, lui, conclue pareil : «T’es seule parce que t’as grossi». Même si vous étiez peut-être déjà seule à la taille 10, même si vous étiez peut-être encore avec quelqu’un à la taille 12. Évidemment, votre mémoire ne se souvient pas de ce détail-là. De plus, à 5’2, taille 10 ou 12, vous êtes toutoune. Alors c’est quoi le problème? Être un ti peu plus toutoune que toutoune? Ah la la! Le problème est que vous vous sentez moins désirable.

Heureusement, ce n’est pas une pensée qui vous suit constamment. Vous l’aviez même oublié lorsque vous avez commandé votre Repas No.2 pour 1 personne au restaurant chinois du coin. Par contre, ça vous est revenu, une fois pleine. Même si vous n’avez pas tout bouffé, que vous en ayez gardé parce que demain sera une grosse journée et que vous prévoyez être trop crevée pour préparer les repas, vous en avez trop mangé, trop vite. Aussi, quand vous avez le ventre plein, vous êtes serrée dans votre pantalon, qui est maintenant de taille 12.

Alors, vous sentez la taille 14 arriver, un vrai cauchemar qui vous fait peur. Puisque vous êtes passée de la taille 10 à la taille 12 sans vraiment vous en rendre compte, vous vous demandez comment vous arriverez à ne pas vous rendre jusqu’à la 14. Là, c’est l’angoisse qui vous prend. Pour relaxer, vous prenez un verre de vin puis, vous allez dormir. Demain, ça ira mieux. Vous êtes décidée à commencer un entraînement quelconque.

Seulement, le lendemain, ce sera votre foutue grosse journée. Au réveil, vous aurez digéré le chinois, votre angoisse sera partie et tout sera déjà oublié. Vous ne commencerez pas votre entraînement...

Le problème avec la taille 14, c’est que vous devez changer de magasins. Vous devez entrer dans des boutiques spécialisées. Vous faites partie d’un autre groupe... des autres... Vous aviez juré de ne jamais vous rendre là... Le 12 est votre limite psychologique. Vous sentez l'affolement vous gagner petit à petit... un échec... un autre?... semble se pointer.

*** Le propos ici n’est pas la taille ou le poids que vous avez ou devriez avoir, mais bien le malaise que vous avez ou pourriez avoir face à une problématique personnelle. Le prochain texte démontrera comment la pensée négative peut empêcher ou saboter vos efforts de changement lorsque vous désirez améliorer votre situation.

vendredi 14 septembre 2007

Douloureusement triste

Je ne sais pas si c’est parce que j’entre dans ma semaine sanglante, mais tant qu’à brailler, allons-y à fond. Cette fois ce n’est pas seulement triste, ça vous broie les tripes.

Ça fait mal... et après vous relativiser... votre manque d'argent, votre célibat, votre problème de poids... deviennent du luxe.

Tristement drôle

Je suis en panne de sujets.

Il y a tellement de sujets que je ne voulais pas aborder cette semaine. Je n’ai pas eu envie de parler des attentats du 9 septembre 2001, ni de la fusillade du Collège Dawson à Montréal, ni de mon cours de statistiques-qui-me-sort-par-les-oreilles.

Il y a tellement de choses dont j’aurais pu traiter cette semaine. Par exemple, j’aurais pu parler des excellentes émissions «Découvertes» et «Enquête» sur la fusillade de Dawson. J’aurais pu vous dire que j’utilise les produits «Proactive» et que ça fonctionne vraiment! Que deux personnes fiables m’ont recommandé les couteaux du chef Tony (Troublant n’est-ce pas?).

J’aurais pu mettre un autre extrait vidéo pour vous faire connaître la musique que j’aime (Parce que je ne sais toujours pas comment mettre des morceaux de musique).

Finalement, j’ai décidé de vous envoyer sur un autre blogue ; celui de Prof Malgré Tout parce que j’ai ri, tellement que mon coloc a dû croire que je devenais folle. Sauf qu’au fond, ce n’était pas drôle du tout. C’était même très triste.

lundi 10 septembre 2007

Dave Brubeck - Take Five

Le meilleur show que j'ai vu à vie!! Pas en 1961! Mais nooon! En 2006, à la Place des Arts à Montréal. On sentait les gens frissonner autour de soi. J'avais jamais vécu un truc pareil.

Give me a hug!

Aujourd’hui, c’est la journée internationale de la prévention du suicide. C’est aussi la journée internationale du câlin. Avez-vous fait les deux?

Ce matin, un gars, qui portait un t-shirt rose bonbon et un pantalon bleu ciel (on aurait dit un pyjama... WEIRD!!), a saisi l’idée (du câlin). J’imagine son raisonnement. «Je suis un gars dans une faculté de filles. J’aime les filles. J’aime toucher les filles. C’est la journée des câlins. Je vais faire des câlins aux filles.» Ça marchait ; des filles lui ont fait des câlins. D’autres gars, qui peut-être lui avait trouvé un air ridicule, ont fini par réaliser qu’eux aussi aimaient les filles et toucher les filles. Envieux, ils se sont donc joints au petit bonhomme rose afin de câliner toute la journée. Moi-même, j’ai eu droit à mon câlin.

Tout ça pour dire, allez faire un câlin à votre mère, à votre père, à vos enfants, à votre conjoint... Vous aurez peut-être fait les deux.

jeudi 6 septembre 2007

Le Spectre

- Ok! Je viens de voir que quelqu'un de Thetford est venu visiter mon site. Et si c'était ma mère? mon grand-père?

- Euh!!!... J'ai parlé de LA chose!.... Quoi d'autres?... Que mes soeurs et mon frère lisent ce genre de truc, ça va... mais ma mère? mon père? mon grand-père?... Qui leur a donné l'adresse? Pas moi!... Euh!

(mélange de pensées, d'idées et d'émotions...)

....

- Ok! Je crois que ça va passer....

- Et si ça ne passait jamais????

- Aaaaaaargh!

- Ok! Respire! Relaxe!

- Anyway... who cares?

La Rentrée

Demain, je termine ma 2ème semaine de cours de la session. Qui dit début de session dit fébrilité. Fébrilité de retrouver les amies (majorité de filles en psycho), de rencontrer les nouveaux profs (Que des gars! J’espère que j’arriverai à me concentrer.), de prendre conscience de la charge de travail... La charge de travail, parlons-en! C’est comme un poids que l’on va devoir traîner pendant des mois... un genre de torture... mais j’ai payé pour ça!... mais qu’est-ce qui m’a pris?... pourquoi je fais ça?... Alors, il est absolument vital de se distraire... alors on sort... le resto... le cinéma... le bar... la soirée de filles... le vin... la liberté!...ça n’arrête pas... ça étourdit... ça épuise... Et l’on ne voit rien venir, on prend la charge. On n’a pas le choix de la travailler, jusqu’au bout, si on veut s’alléger un jour et se sentir plus libre... Au moins, je suis en vie... plus que jamais!

Hier, c’était un souper de filles... Ah ben les filles, nous sommes toutes célibataires! Alors il faudra absolument sortir (on se permet encore de rêver un peu!) pour aller chasser l’Homme, la perle rare, «Ze Guy»! Mais pas avec L. Parce que L est très belle. Parce que les gars sont tous après L. Mais non voyons! L peut venir! Ça ne serait pas pareil sans L.

Alors c’était un souper de filles célibataires... Une bouteille de rosé... et l’on rigole... Une bouteille de blanc... et on rigole encore... Une autre bouteille de blanc... on se dévoile et on rigole toujours... Quoi? Y’a encore une bouteille de blanc? Coooool! Et on parle, on parle... J’en ai sûrement dit plus que ce que j’aurais souhaité... Là, là! C’est la dernière bouteille de blanc! Il le faut! Parce que... sinon... enfin bref... va falloir arrêter de jacasser et aller se coucher!

mercredi 5 septembre 2007

That 70's Show - The Joker

Voici un extrait de l'un de mes épisodes préférés de l'émission That 70's Show. J'ai décidé de le mettre en contexte : Fes (Foreign Exchange Student, l'étudiant étranger) participe à un spectacle musical et il espère que ses amis viendront le voir. Peu de temps avant le début du show, ses amis ne sont toujours pas arrivés et il s'imagine ce qu'ils font sans lui.



mardi 4 septembre 2007

Big ego or too much Family Guy



- What’s your name please?

- My name is KittyBlues

- Can you spell it please?

- Of course! KittyBlues.

K as KittyBlues is too hot!

I as I am KittyBlues.

T as This is the wonderful KittyBlues.

T as Ted! It’s KittyBlues right there!

Y as You are such a fan of KittyBlues.

B as Boys could kill for KittyBlues.

L as Look! KittyBlues is in the house!

U as Unforgettable is KittyBlues.

E as Empty is your life without KittyBlues.

S as Sexy like KittyBlues.

lundi 3 septembre 2007

Apprivoiser LA chose

Je ne sais pas pourquoi, mais plusieurs gars (amis, amants, collègues) m’ont dit qu’ils m’achèteraient un vibrateur. Après plusieurs années d’attente, samedi, j’ai enfin reçu l’objet.

Avant ce n’était qu’un running gag, abstrait. Maintenant, c’est réel. Je pourrais me contenter et l’utiliser (mouaaaahahaha un lapsus!??). Je pourrais me contenter de l’utiliser, l’essayer et l’adopter. Mais nooooon, je dois réfléchir... Ça peut tu faire mal? Ça peut tu être dangereux? On peut tu en devenir dépendante? Est-ce que les voisins vont l’entendre? Ça prend des piles C2; quelle est la logique dans la classification des piles? Est-ce que les C2 sont réservées uniquement au dildo?...

Petite soirée entre amis

Samedi, j’ai reçu des amis pour le souper. Je n’en reviens pas encore. Ils ont fait 2h de route pour venir me voir, tout en sachant qu’ils devaient refaire 2h de route pour retourner chez eux.

On a joué à des jeux de société : Jungle speed et La crique des pirates. J’ai été lamentablement mauvaise au premier, mais j’ai mis ça sur le compte de l’alcool. J’ai gagné au deuxième jeu, mais je n’ai rien compris de ce qui se passait. Puisque je joue rarement à des jeux de société, il fallait m’expliquer les règles encore et encore. Sauf que ça fait rire alors j’en rajoute, je comprends teeeellement pas vite. Encore une fois, nous avons ri aux larmes. Je me demande si c'est le même fou rire qui se poursuit de soirée en soirée ou si c'est un nouveau chaque fois.

Merci mes amis, j’ai eu une belle soirée!