mardi 24 juin 2008

Bonne Fête Québec!

Qu'auriez-vous pensez si je n'avais pas souligner la Fête nationale du Québec (parce que maintenant, on peut proclamer que le Québec est une nation... depuis que le Canada l'a déclaré officiellement... SOUPIR!)? Alors qu'auriez-vous pensé? Que je suis en dépression? en crise identitaire? envahie par un pessimisme galopant?

ah la la!

En passant, j'ai regardé le show de Québec... bon j'en ai manqué des bouts... mais pas trop. Honnêtement, c'est rare que j'aime les shows de la St-Jean. Bien sûr, ce sont des artistes que j'aime bien et des chansons que je trouve très belles, mais ce ne sont pas des chansons de party. Le Phoque en Alaska, Gens du pays, Quand les hommes vivront d'amour, Comme un millions de gens, etc... des belles chansons, de TRÈS belles chansons... mais pas pour un PARTY!!!!

Hier, j'ai trouvé le début du spectacle un peu tranquille, mais à partir du medley, ça s'est mis à swinger un peu plus. Finalement, la madame était contente!... J'aurais aimé être à Québec.

Alors voici ma contribution à la fête québécoise :

Je commence par une tune qui exprime mon pessimisme galopant (quelle expression bizarre!).


Les Cowboys fringants - En berne

Je poursuis avec une chanson politique remplie de bonnes intentions et d'espoir.


Samian & Loco Locas - La Paix des Braves

J'enchaîne avec une autre tune qui démontre mon état dépressif national :


Loco Locas - Malamalangue

Finalement, un groupe qui me manque :


Les Colocs - Passe-moé la puck

lundi 23 juin 2008

Chickens are decent people!

Je venais tout juste de découvrir cet humoriste, George Carlin. Vous vous souvenez? Religion is bullshit?

J'aime beaucoup son style d'humour, provocateur et controversé. Il me fait penser à Yvon Deschamps.


Yvon Deschamps - Adam et Ève


George Carlin est décédé hier à l'âge de 71 ans. Ça m'attriste. J'aurais aimé le voir en show. Je me voyais déjà faire pression à Juste pour rire pour qu'ils l'invitent. Je ne pensais pas qu'il avait 71 ans.


Pro Life is Anti-Woman - George Carlin

(...)


je vais vous révéler un truc... je suis féministe... et c'est la faute de mon PÈRE!!!... il m'a élevée comme ça...

Tout ça pour dire que mon père, Yvon et George sont mes principaux modèles de féministe... Décidément, j'ai peut-être rien compris...

jeudi 19 juin 2008

Apocalypse Now

Depuis longtemps, on parle de crise alimentaire. Sauf qu’aujourd’hui, les mots ont changé. Avant, on parlait d’inégalité dans la répartition de la nourriture. Ce qui signifiait que les pays riches avaient des surplus et que les pays pauvres étaient prêts à faire n’importe quoi pour une bouchée de pain. En tant que citoyen de pays riche qui trouve ça bien triste, mais qui ne veut pas partager, on pouvait faire un petit don et se goinfrer. De toute façon, le système est fondé sur cette prémice; «Pour qu’il y ait un surplus quelque part, il doit y avoir un manque ailleurs».

Est-ce un soulagement de me dire que je fais partie des pauvres de mon pays riche? Du point de vue de mon mode de pensées, développé à travers un historique judéo-chrétien : absolument! (Je vais gagner mon ciel)

Aujourd’hui, on parle de pénurie.

Est-ce un soulagement de me dire que je fais partie des pauvres de mon pays riche? Du point de vue de mon éducation capitaliste néo-libérale : bien au contraire! (Je vais vivre l’enfer).

Le pire est que tout le monde sait jusqu’où peut aller quelqu’un d’affamé. Je vais vous le dire moi jusqu’où j’irai.

D’abord, grâce à mon côté solidaire et éprise de justice sociale, je vais me joindre à des groupes pacifiques pour revendiquer le droit de manger pour tous, en criant des slogans remplient d’amour et d’espoir. Cette vague de chaleur humaine aura son effet un certain temps, mais sera vite diluée par les tremblements d’une récession, une de plus.

La pénurie gagnant du terrain, le groupe resserra ses rangs et adoptera une politique plus forte. Je deviendrai alors une justicière masquée. Je volerai aux riches pour redonner aux pauvres. Héroïne pour le uns, mais paria pour le autres. Je devrai vivre cachée et ne plus avoir de contacts avec les membres de ma famille et mes amis afin de les protéger d’éventuelles représailles.

La pénurie devenue critique, seuls les plus extrémistes demeureront au sein du groupe. Les membres tenteront vainement de s’approprier le pouvoir en commettant des actes terroristes symboliques. À partir de ce moment, ceux qui y trouveront quelques intérêts continueront d’appuyer le groupe. Certains, trahies, formeront d’autres groupes similaires.

Quant à moi, sous l’emprise de certains principes moraux, je me dissocierai complètement de ce groupe, pour cause de conflits dans nos visions respectives concernant la raison d’être du groupe. Je me retrouverai donc seule, à survivre, selon le dictat de la majorité silencieuse : «Chacun pour soi».

Pauvre et affamée, j’aurai deux choix : devenir une criminelle notoire ou me laisser mourir. Je commencerai donc par commettre quelques vols. Endurcie par quelques séjours en prison, je me tournerai vers la prostitution. N’ayant plus rien à perdre, je finirai par tuer sans remords. Comme sentence, on me servira comme repas principal dans un foyer pour orphelins.


Mais noooooon, voyons! Tout ça n’arrivera pas! Je ne suis pas si pessimiste, franchement! Vous me connaissez mal!


En fait, envahie par un profond désespoir créée par une impression d’un monde futur chaotique, je vais remettre en question toutes les bases de mon identité. Rien de moins. Parce que je suis célibataire, sans enfants et sans emploi qui pourrait donner un sens à ma vie, je peux me permettre ce genre de chose.

Je suis certaine que cette douloureuse réflexion ne se fera pas en testant toutes sortes de drogues. (Ouf!!! Au moins ça!) Quoiqu’il en soit, enfin, je rencontrerai Dieu et je vais me convertir à l’Islam.

Sous mon foulard je serai à l’abri de l’animal en l’homme. Je me ferai même excisée pour ne plus être sous l’emprise de mes pulsions sexuelles incontrôlables et retrouver un équilibre psychologique. Je serai soulagée que le monde soit gouverné par des hommes aux cheveux courts qui sont en lien direct avec Dieu. Parce que mon Dieu sera un Dieu d’amour et de compassion pour tous ses fidèles. Je n’aurai plus rien à craindre, car j’en ferai partie des fidèles. Dans un élan d’amour total, peut-être (et je dis bien peut-être) que je deviendrai martyre pour me retrouver entourée de jeunes vierges au paradis.

(…)

Ça marche pour les femmes, cette histoire de vierges au paradis?




mercredi 18 juin 2008

Les meilleurs moments

La semaine dernière, mon coloc Ch'ti (Français du Nord) m'a invitée à l'anniversaire de l'un de ses collègues. La soirée a été vraiment cool. Il y avait des Français et des Françaises, deux Québécoises (m'incluant), un Libanais, un Russe et une Italo-Allemande.

On a mangé comme des gloutons. Pour la première fois, j'ai goûté à du foi gras ainsi que des spécialités bretonnes en dessert. Le tout bien arrosé de cidres et de vins.
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Hier, j'avais invité quelques amies pour le souper (un petit peu moins arrosé). On a jasé, on a bien ri. Ensuite, on a regardé un film «The Prestige».
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Il y a des moments comme ça où on ne peut qu'aimer la vie.

mercredi 11 juin 2008

Chaleurs intenses ou ceci n'est pas une histoire de sexe

La chaleur des derniers jours m’est insupportable! Le seul fait de respirer me fait suer comme un cochon. J'ai envie d'aller squatter la crèmerie et je rêve d'être une éponge. Parfois, les fantasmes s'imposent.

(…)

Je crois que je viens de briser tout le charme féminin que je pouvais avoir en moi là, non? Suis-je condamnée à vivre seule pour le reste de mes jours?



Anyway, ces jours-ci, j'ai la tête .


Mais ça ne m'empêche pas de trouver des trucs amusants comme celui-ci :




mardi 10 juin 2008

Shampoing et lilas

Les gens rêvent la vie comme dans une pub. Ils veulent avoir un orgasme en se nettoyant les cheveux, danser gaiement en lavant leur plancher. Mais les gens pensent aussi que devenir une pute de luxe est une forme d’émancipation.

Comme dans une pub, les gens pensent que les microbes, les bactéries, c’est dangereux. Ils veulent une vie aseptisée. Sauf que les gens ont aussi la phobie de l’ennui.

Pour toutes ces raisons, les gens font les cheerleaders. Ils récitent des slogans «Hop la vie» et font toutes sortes de stepettes pour… Pourquoi???

(…)

Parfois, je suis une cheerleader. Parfois le bonheur des autres me manque. Parfois mon bonheur est incertain.

(…)

Y’a des journées de même où t’espères que ton shampoing pourrait vraiment te donner un orgasme…


Le poinçonneur de lilas - Serge Gainsbourg

samedi 7 juin 2008

L'Expérience




J'imagine des gens sur le party, un peu pompette...

-Hey gang!!! On place nos cell en cercle sur une table pis on s'appelle en même temps!!!

- Ouiiiiiiii!!!

- Yeah! c'est trop hot man!



J'espère que le pop corn était là par hasard.


Sinon, y'a vraiment quelqu'un qui aurait dit :

- Ouais, pis on va mettre du pop corn au milieu pour voir ce que ça fait!


Mais au fond, je me dis que ça vient certainement d'un geek... d'un party de geeks... d'un congrès de geeks... Tout le monde sait que le geek se nourrit de pop corn.


On est aussi content de savoir que l'expérience a fonctionné dans plusieurs pays différents.

vendredi 6 juin 2008

Free Hugs





Moi aussiiiiii, baon!

lundi 2 juin 2008

Moi, quand je sors, c'est pour voir du monde!

Dimanche, le 25 mai 2008, j'étais à Québec pour faire la marche Destination Guérison pour la fibrose kystique. C'était ma 18e participation!!!!
Quand j'ai apperçu Hugh Grant, je me suis précipitée pour lui réclamer un autographe… C’est alors qu’il m’a dit : «Bah non! Tu ne me reconnais pas? J’suis Banville!» J’ai dû faire la face d’une fille dont le rêve d’être mariée à un acteur riche et british venait de s’effondrer, car il m’a offert un aimant à frigo des «Têtes à claques» et une pancarte Destination Guérison.

Depuis, pour me consoler, je peux frencher Uncle Tom chaque fois que j’ouvre la porte du congélateur. (Dès que je termine le pot de crème glacée, ma peine sera disparue… je l’espère…)
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Avant-hier, j'étais avec des amis du secondaire.... Le temps passe trop vite quand on a plein de chose à se raconter... On ne se voit pas assez souvent. (Inside à moi-même : Ouais, j'vais toujours me rappeler de toi Simon le Beauceron qui a le bonheur dans le coeur!)
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Hier (un autre dimanche), j’étais encore à Québec pour fêter les 80 ans de mon grand-père, Roger. Ses enfants lui avaient offert un week-end de rêve au Château Frontenac et on lui faisait la surprise d’être tous présents (enfants et petits-enfants) au déjeuner.

Roger, c’est mon idole! Il a 80 ans et il va au Gym… 3 fois par semaine… Il aurait fait le Tour de l’Iles à Montréal s’il n’avait pas reçu ce cadeau en fin de semaine. À 80 ans, mon grand-père a un ordinateur, branché sur internet haute-vitesse… Maintenant, il aimerait avoir un lecteur MP3…

Mais Banville a manqué ça parce qu’il était invité aux 24 heures de la BD… Il semble qu’après quelques consultations médicales, Dr Pou se soit payé des vacances au soleil...

Par contre, à ma table, il y avait le réalisateur et producteur du court-métrage Papier pressé. Je lui ai dit : «T’es ben bronzé, mon JFL???» Il m’a répondu : «Ben oui, j’arrive de Cannes où l'on présentait notre court métrage.» Alors j’ai dit : «Ton film était officiellement inscrit au Short Film Corner du Festival de Cannes 2008? T’es ben rendu Jet Set mon Jeff! C’était comment à Cannes?» Il a dit : «On a réussi à vendre notre film et il sera présenté en salle. (…) Le but est vraiment de montrer ce que l’on est capable de faire techniquement. (…) J’suis heureux.»

Je ne suis pas critique de film, mais… les images sont superbes et la musique… originale… est vraiment belle!!!

J'ai obtenu la permission de mettre la bande-annonce sur le blogue, n'est-ce pas merveilleux???