vendredi 31 août 2007

Magnolia - Wise Up


Enfin, je peux mettre des vidéos sur le blogue. Il me reste maintenant à trouver comment mettre de la musique.

En attendant, voici...

un bon film... Magnolia,
une bonne musique... Wise up,
une bonne chanteuse... Aimee Mann.

Un baume contre la douleur, la peine et l'inquiétude.

jeudi 30 août 2007

Guitare à quatre mains

Quelque chose de bon




Ce genre de truc

C’est le genre de truc qui me laisse avec une légère nausée. Le genre de truc qui augmente mon niveau de stress de façon imperceptible. Le genre de truc qui fait que quelque chose se tord au fond de mon ventre, quelques secondes à peine. C’est le genre de truc qui s’ajoute à ma liste de raisons pour ne pas avoir d’enfants. C’est le genre de truc que j’oublie rapidement, mais qui laisse en moi une vague inquiétude.

Alors je m’autoproclame Autruche 1ère et je minimise les effets en dénigrant la cause. «C’est juste un article. C’est juste de la merde. C’est quoi 40 millions d’Américains sur les milliards de gens de la planète? Y'a des choses pire que ça dans le monde.»
Ensuite, j'essaie de voir le bon côté des choses. «Au moins, ces gens-là, en principe, devraient combattre la pauvreté, protéger l’environnement, être contre la peine de mort, aimer leur prochain, promouvoir le respect de l’autre...

Voici le truc.

dimanche 26 août 2007

Bonjour la police!!

Déclaration : Dans notre plussss meilleur pays au monde, on a le droit d’avoir une opinion et de la dire.
Voix de la foule : WOW!!!

Déclaration : Dans notre plusssss beau pays au monde, on a le droit d’être en désaccord avec les détenteurs des pouvoirs gouvernementaux et de l’exprimer.
Voix de la foule : BRAVO!!!

Déclaration : Dans notre plussss grand pays au monde, on a le droit de se réunir et de manifester.
Voix de la foule : FÉLICITATIONS!!!

Déclaration : Évidemment, même dans notre plussss parfait pays au monde, on a besoin de la police pour maintenir l’ordre, protéger les citoyens, sécuriser la population.
Voix de la foule : D’ACCORD!!!

Déclaration : Je respecte la police et mon plussss «everything» pays au monde.
Voix de la foule : OH YEAH!!!!

Déclaration : Sauf que, même dans ce pays au sommet de tous les palmarès, ça peut sentir la charogne.
Voix de la foule :
NOOOOOOOON!!!!!!!

Déclaration : Parce que des putois ont eu cette idée, des cochons l’ont approuvée et des boeufs l’ont réalisée.
Voix de la foule : BOUUHHH!!!

Pour comprendre, il faut savoir que des poulets... oups!!!... des policiers, déguisés en manifestants au Sommet de Montebello, jouaient les agents provocateurs afin de faire passer les vrais manifestants pour des pourris.




vendredi 24 août 2007

Le Voisin

Moi à mes parents : C'est quoi ce bruit-là?
Ma mère : Quel bruit?
Moi en me dirigeant vers la porte : On dirait un con qui nettoie sa cour avec un boyau d'arrosage.

Je sors, prête à sermonner le voisin d'en face. J'entends un bruit de balayeuse. Je vois mon voisin dans l'entrée de son garage, derrière son camion, un boyau d'arrosage à la main. Tu parles d'une heure pour laver son camion. Il est 20h30 dépassé et il fait noir.

Moi en refermant la porte : C'est juste le voisin qui a l'air d'avoir tué quelqu'un, de s'être débarrasé du corps et qui maintenant efface les traces de son crime.

Un Monde bipolaire

Quelqu’un que j’aime et respecte beaucoup a écrit et réussi à publier un livre. Je pourrais dire que je suis fière de lui. D’abord, il a eu une idée. Puis, il a osé la mettre sur papier. En fait, je l’admire énormément car il a poussé son rêve jusqu’au bout. Il a trouvé une maison d’édition, en France, et a fait imprimer son texte. Aujourd’hui, il poursuit toujours son travail en essayant de le vendre et de le faire lire.

Je l’ai lu et, peut-être sans aucune objectivité, je l’ai aimé.

Voici des extraits qui m’ont particulièrement touchée :

«Ainsi le mensonge, qui n’était rien d’autre qu’une simple défense devant la cruauté du monde, est devenu une vérité sociale. Ainsi, plus nous mentons, plus nous croyons à nos mensonges. Conséquemment, nous sommes devenus les fossoyeurs des malades, de ces défenseurs de la vérité et c’est ainsi que nous faisons le monde dont nous nous plaignons.»

«Qui suis-je? Je suis d’émotions ou de vide. Je hurle à la vie ou je me donne à la mort. Centré sur moi, je nie me soucier de moi mais au fond, je suis mon seul intérêt. Par mes vives émotions de rage, de pleurs ou d’affect plat, j’attends l’attention de l’autre ou son éloignement afin de mieux me recentrer sur moi. Je suis provocateur et je détiens la vérité.»

Raymond Lafrance
Un monde bipolaire
Essai psychosocial
Publibook, Paris, 2007

Clandestine

Je suis présentement cachée dans un bureau de prof au Cégep de Thetford. Je suis seule et je ressens une légère tension à l'idée de me faire surprendre, car je "squatte" un ordinateur.

Je suis en visite chez mes parents. Hier, j'avais rendez-vous chez le dentiste. Un simple nettoyage de routine qui a coûté plus cher parce que je n'avais jamais fait faire de radio complète de ma mâchoire. Vous savez celle où l'on peut voir vos sinus et votre colonne vertébrale! C’est nécessaire, si si, parce que j’ai 30 ans. Ça explique tout. Mais le dentiste se fiche bien de mes sinus. Lui, il veut voir mes dents de sagesse. Je dois absolument me les faire enlever. Pourquoi absolument, je l'ignore mais il le faut. Curieusement, j'en ai seulement trois. Il m’a recommandé un chirurgien dentiste à Sherbrooke, celui qui s’est occupé de ses propres enfants. La preuve qu’il en a confiance et que je serai entre bonnes mains.

Ensuite, je suis allée faire un petit tour chez mes grands-parents, à Black Lake. Quoi? Bien sûr que je suis venue à pieds. Ben non, pas de Thetford à pieds, de chez le dentiste (qui est aussi à Black Lake). Finalement, le petit tour a duré plus longtemps, le temps d’un soupé. Malheureusement, ce n’était pas de la soupe rouge de grand-maman… parce qu’il n’y avait pas de bouillon de rôti. Ils sont vieux mes grands-parents, mais ils vont bien. Grand-papa a 79 ans et, trois fois par semaine, il va faire son conditionnement physique. Il a maintenant une télévision à écran plat. 79 ans et il a une adresse internet. 79 ans et il sait se servir d’un ordinateur. 79 ans et il fait le grand tour de l'îles de Montréal à vélo. C’est Super Grand-papa!

Aujourd’hui, il pleut et je me suis fait mettre dehors de la maison par mon père… jusqu’à 15h30… pour cause de réunion au sommet ultra secrète et confidentielle… je ne dois pas savoir avec qui ni sur quel sujet… Ah la la!

mercredi 22 août 2007

La fin était à 2h43


Il était 2h43, la nuit dernière, lorsque j’ai terminé ma lecture du dernier Harry Potter. Ne paniquez pas, je ne vais pas vous raconter l’histoire, ni vous donnez quelques indices, ni vous révélez la fin.

Je tenais simplement à exprimer mon contentement. Ceux qui me connaissent bien savent à quel point j’étais en colère après avoir lu le 6ème tome. Je dois le confesser, j’avais détesté Harry Potter and the Half-Blood Prince, surtout la fin que je refusais totalement. Maintenant, j’arrive à comprendre et je me réconcilie avec l’auteur, J. K. Rowling.

À part le fait qu’Hermione pleure trop souvent à mon goût, Harry Potter and the Deathly Hallows, le dernier tome, est un pur délice.

vendredi 17 août 2007

Accommodements raisonnables

J’ai été baptisée et j’ai fait ma 1ère communion. Je me souviens de ce jour-là, de ma robe blanche avec des manches un peu bouffantes et de mes bas blancs avec des brillants. Je me souviens aussi de ce que je devais dire devant les autres : «Aimez-vous les uns les autres».

Puis, j'ai fait des cours de morale à partir de ma 2ème année du primaire. C'est moi qui l'avais demandé. Le cours de catéchèse m’ennuyait énormément. Je trouvais que l'on chantait trop de chansons plates. Je trouvais aussi que beaucoup ne semblaient pas comprendre le message transmis. On nous disait de se respecter et ça se criait des noms à la récréation... de vrais bébés!

Il faut dire aussi que ma meilleure amie était seule dans le cours de moral, que l’on dessinait beaucoup et que la prof apportait des biscuits, des carrés au Rice Crispies, des carrés aux dattes... Miam!! Et puis, il y avait toujours de la musique, surtout de Nathalie Simard. Le cours se donnait dans la salle à manger des plus vieux, où le village des schtroumfs était peint sur les murs.

Être en moral faisait de moi une élève étrange. À chaque début d’année, un prof m’amenait à l’écart des autres pour me demander pourquoi je n’étais pas dans le catéchisme. Mes parents me laissaient libre de participer ou non aux activités des autres. J’ai assisté à leur confirmation. D’ailleurs, j’allais souvent au presbytère quêter des hosties à M. le Curée à la grosse voix.

Au secondaire, je me suis retrouvée en moral avec «les rebels». J’ai trouvé ça difficile de côtoyer des gens qui n’avaient pas une vie aussi belle et facile que la mienne. Mais bon, ils ne m’ont pas trop détesté pour ça.

À part de ça, j’ai vu tous les vieux films de Jésus à Pâques. J’adore l’atmosphère des églises. J’ai fait 3 séjours silencieux dans des monastères lorsque j’étais au Cégep.

Aujourd’hui, je ne peux pas dire que je crois en Dieu, mais j’ai la Foi. La Foi en la vie et en l’amour. Je crois avoir des valeurs plus philosophiques que religieuses et mes convictions sont personnelles. Je serais incapable d’adorer et vénérer quoi que ce soit. Je ne pourrais pas me vouer à un culte quelconque. Pour moi, Noël est une fête familiale, elle n’a pas de signification religieuse.

Je ne pense pas que mes convictions soient meilleures que celles des autres. Les seuls avantages que j’y vois sont futiles. Je peux m’habiller comme je le veux tout en respectant les normes des lieux où je suis. Je n’espère pas un paradis et je ne crains pas un enfer. Je peux manger du porc (je l’ai déjà dit, je suis la reine du rôti de porc). Je ne suis pas obligée de traîner des objets de culte avec moi (un peu lunatique, j’aurais le stress de les perdre). Je n’ai pas besoin de me demander si le truc est béni, ou kacher, ou halal (désolée pour l’orthographe).

Je suis accommodante. Je me fiche pas mal de ce que les autres mangent ou ne mangent pas, de ce qu’ils portent ou ne portent pas. Je l’ai déjà dit, je déteste les règles. Je trouve qu’il y en a trop de lois, de règlements et de normes, pour tout et pour rien. J’aime avoir le choix. Alors je ne veux pas que les accommodements deviennent des interdictions pour moi. Ne plus pouvoir voir dehors parce que quelqu’un ne peut pas regarder en dedans. Ne pas pouvoir me baigner avec mes amis de gars parce qu’on doit séparer les genres. Je ne voudrais avoir l’impression d’être la seule à avoir des interdictions, sous le prétexte que je ne fasse pas partie d’une religion. Parfois il y a peut-être aussi des règles désuètes comme ne pas pouvoir porter de casquette alors que le foulard et le turban sont permis. Ben quoi? Je l’aime mon chapeau!

Si vous avez envie de donner une idée de ce que vous pensez des accommodements raisonnables, voici un questionnaire à remplir au gouvernement du Québec.

jeudi 16 août 2007

Pour si peu

Je suis fière de moi!

J'ai réussi à mettre un compteur sur mon blogue. En fait, j'ai réussi à en mettre trois, à les enlever, à les remettre. Tout ça, sans comprendre le langage HTML et sans tout détruire le blogue.

J'ai réussi à faire un en-tête (header) sans logiciel pour travailler les images, avec PowerPoint et Word seulement. Si je ne l'ai pas mis sur le blogue, c'est parce qu'il ne donne pas l'effet souhaité. Je devrai être patiente, car je dois chercher un moyen pour le corriger ou trouver un autre concept.

Ça doit être ça, un petit plaisir de la vie. Réussir quelque chose dans un domaine que l'on connaît peu ou que l'on n’est pas particulièrement doué.

mercredi 15 août 2007

Disparue





Cédrika Provencher est disparue le 28 juillet.







Je ne comprends pas. Je me demande ce qui vous a donné le droit de lui mentir, de la berner, de briser sa confiance. Je me demande ce qui vous a donné le droit d’arracher une enfant à sa famille. Je me demande ce qui vous permet de la séquestrer. Je me demande ce qui vous donne le droit de lui faire peur, de lui faire du mal, de la faire pleurer.

Je ne comprends pas. Je me demande ce qui vous empêche de la ramener chez elle, auprès de sa famille, de ses parents. Je me demande ce qui vous empêche de vous manifester. Je me demande ce qui vous donne le droit de laisser les parents dans une inquiétude pareille, de les empêcher de dormir. Je me demande ce qui vous autorise à faire tant de peine aux amis de la petite Cédrika.

Parce qu’il ne s’agit pas de vous. Il s’agit de Cédrika, une enfant de 9 ans. Elle a besoin de ses parents et de ses amis. Cédrika a besoin de retourner auprès de sa famille.
Ramenez-la chez elle, dans sa maison, auprès de ses parents. Vous n’avez aucun droit sur elle.

Ramenez-la chez elle.


mercredi 8 août 2007

Papa... Être ou ne pas être présent à l'accouchement? Telle est la question!

Plusieurs blogues parlaient de ce texte avec passion alors je suis allée le lire. Il est vrai que les opinions émises sur le sujet méritent d’être débattues. J’ai eu envie d’y ajouter mon petit grain de sel. Il s’agit de mon opinion personnelle provenant d’une très courte réflexion, sans théorie de professionnel ni calcul scientifique ni argument provenant d’expert.

Je suis originaire d’une petite ville, Thetford, mais je suis née à Trois-Rivières. Un jour, j’ai voulu comprendre pourquoi ma mère en contraction avait tenu à faire deux heures de route pour accoucher. Ce n’était pas par manque de médecins ni pour des raisons d’incompétence médicale. En fait, j’appris qu’en 1977, il était interdit aux hommes d’assister à l’accouchement à l’hôpital de Thetford, alors que c’était permis à celle de Trois-Rivières. Mon père n’a pas dit : «Ta mère tenait à ce que je sois là». Il a dit : «Je voulais assister à ta naissance».

Ma soeur Demi est née à l’hôpital de Thetford car, en 1979, la présence des pères y était maintenant autorisée. En 1981, ma mère donna naissance à GoldenHands à la maison avec l’aide d’une sage-femme. Puis elle répéta l’expérience pour Milou en 1983. Chaque fois, mon père était présent.

En 1983, j’avais 6 ans et je me souviens de cette journée. J’ai assisté à l’accouchement et je ne suis pas traumatisée. J’ai vu du sang mais pas tant que ça. Ma mère a eu mal mais rien pour me faire peur. J’ai même pas eu peur du placenta qui s’est retrouvé dans la baignoire, nah! J’ajouterai que mon père n’était pas là pour tenir la main de ma mère. Il y tenait un rôle actif ; il l’aidait à marcher, à s’asseoir, à se tourner. Témoin de la relation qu’entretiennent mes parents, je sais que ma mère n’a pas exigé que mon père soit là. Connaissant mon père, je sais qu’il souhaitait vraiment être là.

D’ailleurs, mes parents, ceci incluant mon père, m’ont élevé afin que je devienne une femme indépendante. Il y a encore quelques jours, alors que je déambulais avec mes parents dans les allées d’une quincaillerie, j’émettais le souhait d’avoir un conjoint rénovateur. Devant le rictus de mon père, j’ajoutai : «Ben quoi! Je ne sais pas rénover, poser des tuiles, ajouter une prise de courant électrique!» Il m’a répondu que lui non plus ne savait pas avant de l’apprendre. Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour recevoir des leçons de son père. Aussi, je ne dois pas oublier que ma mère sait utiliser scie, perceuse et autres outils. Comprenons-nous bien, j’ai le droit de désirer un conjoint bricoleur, mais pas d’avoir de fausses excuses ou raisons pour ne pas faire les choses moi-même.

Voilà mon «background» (pardonnez l’anglicisme, dès que je me rappelle le terme français, je corrige). Mon père n’est pas rose, ma mère n’est pas une nunuche et je ne dois pas me définir à l’intérieur d’un cliché quelconque.

Je suis en accord avec philippe psy qui demande que le père ait le choix d’assister ou pas à l’accouchement, sans culpabilité et sans craindre d’être traité de mauviette ou de sans coeur.
Que des femmes ne souhaitent pas la présence de leur conjoint dans la salle d’accouchement, parfait. (Mais avouer que l’argument : «je suis assez grande pour accoucher toute seule» semble être de l’orgueil mal placé). Personnellement, je n’ai pas cette pudeur de «Ciel, mon amour va me voir forcer, suer, crier!!! Quelle honte!» Il risque d’y avoir bien d’autres événements «embarrassants» dans une vie de couple. Et je suis prête et fière de survivre à tous.

Être présent ou pas à l’accouchement devrait se discuter lorsque l’on décide d’avoir des enfants ensemble. Il m’apparaît important que l’autre soit au courant de nos pudeurs, de nos convictions... Vous savez ce genre de trucs qu’il est important de savoir avant de s’engager dans une vie de couple afin d’éviter ou de régler les conflits potentiels.

Pour moi, la présence du père à l’accouchement n’est pas le sujet réel de ce texte. Il dénonce, en fait, la manipulation et de cette façon qu’ont les gens d’employer la culpabilité pour obtenir certaines choses. Cette culpabilité, qu’elle provienne d’un étalage d’arguments scientifiques, d’avis d’experts ou pas est nocive dans toute relation. Contrairement à la croyance populaire, la manipulation n’est pas l’apanage de la femme.

Philippe psy craint l’homme féminisé comme d’autres ne supportent pas la femme-objet. Selon lui, les femmes féminisent les hommes en les culpabilisant d'avoir des caractéristiques masculines.

Je n’aime pas que des femmes de culture occidentale se présentent encore comme des victimes de la suprématie mâle. Je déteste tout autant l’idéologie de ces hommes victimes d’un complot féministe. Par conséquent, je n’aime pas la finale du texte de philippe psy qui émet l’idée que la paternité doit être ce qui permet aux enfants d’échapper à l’influence néfaste de leur mère à long terme. Les femmes ne sont pas les seules à avoir une influence sur les enfants et elles n’ont pas l’exclusivité de la névrose. Tout ce qui va de travers chez l’homme n’est pas la faute de la femme et tout ce qui va de travers chez la femme n’est pas la faute de l’homme. Les relations entre les individus sont complexes. Lorsqu’un problème survient, il y a rarement une cause unique et unidirectionnelle.

Les hommes et les femmes ont le droit et raison de se questionner sur la paternité et de la redéfinir tout comme on le fait toujours concernant la maternité. Ça, c’est l’évolution. Un jour, on parlera peut-être de la parentalité, qui sait.

Avant, on pouvait faire les choses d’une façon et aujourd’hui on les faire autrement parce que le contexte est différent. Le changement, ça aussi, c’est l’évolution.

Questionner, redéfinir et évoluer, ça ne veut pas nécessairement dire obliger et interdire.