dimanche 17 février 2008

Apogée musicale

Lorsque j’écoute un orchestre symphonique, c’est comme si je me faisais passer sur le corps par un 10 roues. Ça me démolit.

D’abord, les instruments à corde. Aaaah, les instruments à corde. Ça me pogne aux tripes, un direct dans le bas-ventre. Ça me fait vibrer. Je ne me peux plus.

Ensuite, il y a le piano. Un instrument à corde me direz-vous. Ouais, mais ce n’est pas le même type de son. Le piano, ça me touche l’esprit. C’est cérébral...difficile à expliquer... Avec le piano, j’arrête de réfléchir. Je me détends.

Puis, il y a les instruments à vent. Les bois, surtout, qui représentent la force, la sagesse. Les bois me rassurent. Mais parfois, ils me font peur... quand ils froncent les sourcils. Ils sont comme ça, les bois, ils vous mettent en garde. C’est pour votre bien. Ce sont des parents aimants, des gardiens bienveillants.

Quant aux cuivres... Ils me font la fête. Ils me font rire ou pleurer. Ça me ramène les émotions à fleur de peau.

Enfin, il y a les percussions... qui me vont droit au coeur, qui traversent tout mon être, qui rythment mon souffle. Les percussions, ça affecte les organes vitaux. Ça me rappelle que je suis en vie.

Avec un orchestre symphonique, c’est l’apothéose; ce sont tous ces instruments en même temps. Ça sollicite tout mon être à la puissance 10. C’est beaucoup trop pour ma petite personne. Je deviens fragile et je le gère mal. C’est difficile à supporter, trop d’effets en même temps.

*dédié à Prof Malgré Tout