Complexes technologiques

J'aime visiter des blogues. Sauf que là je développe des complexes. Je pourrais dire que je veux que le mien soit minimaliste, épuré. Je pourrais prétendre que le mien représente l'idéologie de la simplicité volontaire.

La vérité est que j'aimerais mettre plein de photos, de vidéo, de bd, de dessins et sûrement plein d'autres trucs originaux. La vérité est que je connais presque rien en informatique, en web, en ordinateur. La vérité est que je n'ai pas vraiment de temps à mettre la dessus pour apprendre (ça viendra probablement). La vérité est que j'ai un dinosaure d'ordinateur, que je n'ai pas de webcam ni d'appareil-photo...

Bon... est-ce que ce sont des raisons ou des excuses tout ça?

Avis aux intéressés... je me cherche UN mec qui a le samedi de libre et qui aimerait me montrer à me servir de mon ordi... Évidemment, je me dis que si ça clique, on pourrait peut-être avoir une activité spéciale bonus en prime!... Bah non, je ne suis pas une obsédée... C'est juste que je connais personne de mon âge dans cette ville que j'aime bien mais pas trop pour l'instant... D'ailleurs, c'est cet ennui de pas voir du monde que je connais pis que j'aime et avec qui je tripe qui m'a reconnecté à internet...

Mais qu'est-ce que je dis là? Je ne veux plus de ce genre de relation dans ma vie! Et puis, j'ai pas déjà dit que j'avais un amant? Je l'ai sûrement rêvé celui là...

How to get a life with no cash and no contact?

Un taxi la nuit... et des gens...

J'aime bien lire des blogues. Celui d'un taxi la nuit me touche particulièrement. Je ne connais pas ce monsieur, mais je l'apprécie beaucoup. Il aime les gens, il aime ce qu'il fait, il aime la vie. Du moins, c'est ce que je ressens lorsque je lis ses histoires et que je regarde ses images.

Quand je lis le blog de Pierre-Léon,je me rappelle des nuits de Montréal. J'aime Montréal, surtout la nuit, surtout l'été. Chaque fois que j'arrive à Montréal la nuit, j'ai les larmes aux yeux. Peut-on être amoureux d'une ville?

Je pense aussi qu'une fois, un chauffeur de taxi m'a fait peur. Ensuite, j'ai toujours été méfiante et nerveuse lorsque j'étais seule dans un taxi, sauf si c'était une femme. Mais je crois que ça ne paraît pas trop car je leurs parle quand même ouvertement.

Depuis que je lis le blogue de Pierre-Léon, j'espère qu'un jour je prendrai le taxi et que ce sera lui. Et que l'on discutera de tout et de rien le temps de la course ou que l'on gardera le silence, absorbés, chacun dans nos pensées. Et que lorsque je sortirai de la voiture, je me dirai :» WOW! J'étais avec un type vraiment bien!» Au fond que ce soit lui ou un autre... j'aime me dire ça... WOW! D'ailleurs, j'y pense... ça m'est arrivée souvent de me dire WOW! cette personne est vraiment bien!... Récemment, un chauffeur d'autobus de la ville de Sherbrooke... des clients et des clientes à l'épicerie... des gens avec qui j'ai travaillés... des gens que j'ai croisés... des anges dans ma vie... WOW!...

Mauvais sort

Juste pour dire que ça va mieux. Je suis encore dans mon trou, mais j'ai pu la face drette dedans. Je me suis retournée et je peux au moins voir le monde passer. Il m'arrive même d'esquisser un sourire. Le pire est passé comme on dit!

Changement de sujet. Je crois que je suis foudroyée par le mauvais sort des cuisines. Depuis le début de l'année, j'ai scrappé une poêle et un chaudron. Au moins, maintenant, je sais que le détecteur de fumée fonctionne. Mais pour une fille fauchée comme moi, il faudrait pas que ça devienne épidémique. À moins que ce soit un signe pour me dire de bouffer juste de la salade...

Only women bleed...

Aujourd'hui, je suis down. Zéro énergie. J'ai dormi tout l'avant-midi et presque tout l'après-midi. J'ai mes règles. C'est comme ça, je dois faire avec. Je ne suis pas une agressive hystérique qui finit en crise de larmes. Non, moi ce que je fais, je me creuse un trou et je reste dedans jusqu'à ce que ça passe. Comme disait Big (un ancient agent de sécurité à mon ancienne job): «I feel fat, ugly and stupid.» Alors, j'ai rien d'autre à dire.

Sortez-moi de moi!

Leçon de télé

Depuis un mois, je suis procrastineuse et paresseuse. Ou alors, je développe une dépendance à la télévision et à internet. Je manque de motivation et je crois que l'on m'a volé mon sens de l'humour. J'essaie de comprendre ce qu'il s'est passé début décembre, mais il semble que j'aie aussi un problème de mémoire.

Quoiqu'il en soit, hier, j'ai regardé les 2 premiers épisodes de Dre Grey : Leçons d'anatomie et Le Seigneur des anneaux ; Les deux tours. Dans les deux visionnements, j'ai reçu le même message. Ça doit être un signe! En résumé : Je ne vois aucune raison qui me pousse à faire ce que je fais, mais je connais milles raisons pour ne pas le faire. Si je continue, c'est forcément parce que j'ai l'espoir que ce sera pour le mieux. Bon! Il ne me reste plus qu'à m'en rappeler maintenant.

Leçon de psycho #1 : Lorsqu'une tâche doit être faite mais que la motivation n'y est pas, évitez les mots «Il faut» et «Je dois», mais employez plutôt «Je veux» et «Je vais». Ça vous change l'énergie de bord, il paraît.

Sur ce, je vais aller faire une sieste.

Semaine de cours

Aujourd'hui, j'ai terminé ma première semaine de cours de ma deuxième session au bac. en psycho à l'Université de Sherbrooke.

Cours 1 : Psychologie de l'adolescence : Ça me semble intéressant. Je vais peut-être comprendre pourquoi j'étais si mal dans ce temps là.
Cours 2 : Introduction à la psychophysiologie : Le prof est tellement dynamique qu'il va réussir à me garder réveillée. Je devrais m'en sortir avec une bonne note. Sauf que je me demande pourquoi je fais ça?
Cours 3 : Psychologie de l'apprentissage : eeeeeeee oui... enfin, je crois. La deuxième partie du cours me semble plus stimulante.
Cours 4 : Psychologie sociale : Alors là, je sais ce que je fais dans ce programme! C'est ça que j'aime! C'est ça que je veux savoir! Mais est-ce que je suis obligé de me taper le programme au complet juste parce que je veux en apprendre davantage sur les communications et les interrelations personnelles et de groupes?
Cours 5 : Méthodes quantitatives 1 : Oh non! vraiment pas! non et non! Combien de fois dois-je le dire? La recherche ne m'intéresse pas! Je manque de rigueur.

Je dois préciser ici que je fais un retour aux études. Après mon cégep en sc. humaines, j'ai fait un presque bac. en relations publiques à l'UQAM (il me manque 6 crédits pour le compléter... ah, les stages!) Ensuite, j'ai fait un certificat en administration parce que je me trouvais trop ignorante pour me lancer sur le marché du travail. Il faut dire que je travaillais 25 à 30 heures par semaine jusqu'à 2h du matin pendant mes études à temps plein. Et j'avais une vie sociale, croyez-le ou non! Après ça, j'étais tellement fatiguée que j'ai juste continué ma ptite jobine. Ça m'a pris 5 ans pour m'en remettre.

Pis là, un jour, j'ai eu envie de devenir psychologue. J'ai quitté Montréal, mes amis, mes soeurs et mon frère et je suis venue étudier à Sherbrooke. J'étais décidé! Mais depuis décembre... ah la la... je suis mêlée!...